L’atelier compte aujourd’hui encore près de 400 huiles, plus de 500 pastels, des dizaines de sculptures, des dizaines de carnets de croquis, … encres, fusains, gouaches …produits d’une insatiable créativité.
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Témoignages d'atelier
« Rencontrer Henri dans son atelier c’est suspendre le temps, passer à un autre rythme. Il dit parfois : « j’aimerais voir ma peinture avec le regard d’un autre ». C’est tout le paradoxe. Paul Delvaux avait écrit : « j’aimerais peindre un tableau dans lequel je pourrais vivre. » C’est cette magie là que les tableaux d’Henri, silencieusement, presqu’en s’excusant, provoquent. On voudrait y vivre …Et on quitte son atelier tout vibrant encore, confondu, imprégné de la douceur de son univers, enfin rendu à notre fragile mais merveilleuse humanité.
« Là-haut, sur la grande mezzanine, en plein cœur de son imagination et de son art, j’allais à la rencontre de l’univers poétique, coloré, loufoque ou sarcastique de mon grand-père. C’était pour moi une partie littéralement indépendante de la maison, avec ce vieil escalier en colimaçon grinçant et bancal qui faisait la jonction entre l’atelier et « tout le reste ».
« Henri Samouilov ne racontait pas sa peinture. Le partage dans son atelier se faisait en silence, nous échangions des sourires, quelques observations, quelques plaisanteries. Nous étions émus, graves, un peu gênés par tout ce qui se trouvait là dans cet instant. Cela allait toujours un peu trop vite, un tableau chassait l’autre. Il y avait tant à voir dans l’accumulation du travail effectué, et du travail en cours, dans cette caverne d’Ali-Baba de son exploration artistique. »
« La visite de l’atelier est un moment attendu : entre rituel du dimanche et ravissement, usages familiaux et aventure spirituelle d’un instant. Henri ne prend pas la main du visiteur, tout au plus il lui indique les œuvres les plus récentes. Discrètement attentionné, il veille cependant à surprendre la moindre remarque. Dans cet instant privilégié il faut un temps, comme un apprivoisement qui s’ouvre quelque fois sur une complicité. »
« L’escalier en vis de l’atelier occupe une place particulière dans ma mémoire, l’évocation d’une petite musique particulière, indissociable de l’œuvre d’Henri, celle de ses pas sur cet escalier qui menait à son atelier, le son familier et mystérieux qui mène à la création. »